By; Mary LEVY
Date: 25 Nov 2002
Cher Ami,
Ce resume sur la vie de mon mari m'a ete demande pour etre publie par AJOE sur son site internet, pour la plantation d'un bosquet au nom d' Henri LEVY "zal" mon regretté epoux; suite a la decision de la Federation des Associations Sefarades de France, qui avait avancé ce projet.
La FASF a demande a toutes les Communautes de participer a la plantation d'arbres dont la valeur de chaque arbre est de 10€
LE PARCOURS D’UN HOMME QUI S’APPELAIT HENRI LEVY
Henri LEVY, né le 12/12/1922 au Caire - Egypte ,fils de Haroun Chalom LEVY né en 1868 – décédé en 1922 à Montevideo Il était commerçant dans l’Import Export. Sa maman Emilie LEVY née LEVY fille de Baroukh LEVY.
Vers 1905 ses parents s’étaient établi à Montevideo en Uruguay. De cette union étaient nés 3 enfants et le 4ém c’était Henri qui n’a jamais connu son père étant donné qu’il était décédé 3 mois avant sa naissance.
Les Grands Parents Baroukh et Gamila LEVY avaient insisté que leur fille avec les petits enfants reviennent au Caire. Ils ont voyagé en bateau qui avait amarré à Alexandrie, et de la ils ont pris le train pour le Caire. A leur arrivé le 12/12/1922 né Henri dans la maison de ses Grands Parents. Le Grand père Baroukh LEVY était un grand commerçant et avait participer à la construction de la grande Synagogue de la Rue Adly, CHAAR HACHAMAÏM, et avait fait construire la Synagogue Névé Chalom du Daher ainsi que la Yéchiva qu’il avait dirigé jusqu’à son décès en 1927
Le temps passe et Henri grandi avec ses deux sœurs aînées et son frère, avec une maman exemplaire qui veiller scrupuleusement à leur éducation tant que religieuse et scolaire.
Son premier travail était chez Viviane LEVY ou il s’était spécialisé dans plusieurs domaines, ensuite chez DORRA frères & Cie, qu’il avait quitté de son plein gré en 1943 pour amélioré sa situation. Il rentre a la banque de Khoudouri ZILKHA jusqu’en 1950 et ensuite chez le Dr. Oscar STROSS & Cie. pour l’Import Export jusqu’en décembre 1956.
Expulsé le 19/12/1956 à la suite des événements de Suez avec son épouse Mary LEVY née LEVY (fille de Mayer LEVY, secrétaire de Mohamed Sultan Pacha depuis 1925, et plus tard son entraîneur de chevaux de courses, dont le premier sweepstake couru en Egypte a été gagné par lui en 1942.) Marié à Mary le 7/6/1953 au Caire et de cette union né le 14/03/1955 un garçon nommé Mayer.
Inutile de raconter les difficultés de vie rencontré a Paris comme la majorité des rapatriés. Henri n’a pas hésité de prendre le travail qui se présenter à lui a cette époque, il fallait vivre, il rentre chez SIMCA comme ouvrier sur un tour pour la fabrication des pièces. En faisant les trois huit. A un certain moment au bout de 2 mois il a du abandonner car le sommeil le surprenait pendant les huit heures de nuit. Il est vrai qu’a cette époque l’ouvrier gagné 600F par mois tandis que l’employé gagné difficilement les 300F.
Il est embauché par la suite à l’Américan Express comme aide – comptable jusqu’au 30/09/1957, par la suite il travaille au Cabinet d’Assurances d’Alfred LABBE comme comptable. Il s’initie au métier d’Assureur Conseil, Fait des recours de sinistres divers et de corporels. Mr. LABBE vend son portefeuille d’Assurances en 1966 à Mr. MOQUET, en attendant de faire son préavis de cadre chez le nouvel acquéreur, il met une annonce dans l’ARGUS pour la recherche d’un nouvel emploie. Il reçoit une réponse de la Central Franco Britannique S.A. d’Assurances & Réassurances et est reçu par le PDG, Mr. J. de FONT REAULX qui l’engage. Deux ans plus tard il l’associe pour le portefeuille de la SPRS ( précédemment portefeuille LABBE acheté par Mr. MOQUET qui lui avait donné le nom de SPRS, qu’il n’a pas pu gérer et la remis en gérance à JFR et Henri. pendant 2 ans avant de le leur vendre) Henri a développé ce portefeuille ainsi que celui d’ACCI. Il était très connu par les Cies. D’Assurances étant donné qu’il était consciencieux, assidu, connaissant parfaitement son métier il était même le conseiller en matière d’Assurances de la chambre syndical de la fourrure. En 1983 il achète la part de JFR et en 1988 il vend son portefeuille à la SATEC.
Malgré la vente de son portefeuille d’Assurances, les Cies d’Assurances lui avaient demandé de continuer à faire des expertises, car il était excellent et ils avaient confiance en lui. Jusqu’au jour ou le Président de la Communauté de Créteil lui avait demandé de s’occuper de l’Association de Bienfaisance d’Aide Sociale & Banque Alimentaire ( ABASBA ) en janvier 1999 comme Président Délégué, et il était aussi un des vices présidents de la Communauté de Créteil. A partir de ce moment il s’est donné corps et âme pour développer cette Association comme un chef d’entreprise. Il menait à bien toutes les demandes en étant à l’écoute des problèmes des familles en grandes difficultés Il fallait régler également des factures de la Cie. Des Eaux, de l’EDF – GDF, primes d’assurances appartement, participation au loyer, aide scolaire, centre aéré, etc. etc. Il faisait en sorte que malgré les subventions de la Mairie, de l’Hôtel du Département du FSJU, des Dons, des collectes de PESSAH et TICHRI, cela n’étaient pas suffisant, il organisé un Gala Social tout les ans, qui aidé à faire rentré de l’argent pour ne jamais dire non aux personnes qui viennent demandé de l’aide. Une distribution de colis alimentaires étaient faite tout les mois à environ 250 personnes dans tout le Val de Marne et la couronne Parisienne. Malheureusement il décède le 1er CHEVAT, le 14/01/2002 après avoir donné son dernier Gala Social le 13/12/2001 dans les Salons Hoche, qui s’était révélé un grand succès.
Il faisait partie comme moi même de la Fédération des Associations Sépharades de France qui à la suite du décès de mon époux à la réunion du mois de février il a été décidé de lui rendre un hommage en plantant un bosquet en son nom dans la Forêt de Jérusalem, et pour cela la Fédération demande une participation de chaque un d’entre nous.
L’arbre coûte 10€ et le règlement est a adresser au F.A.S.F. 10, rue Richer 75009 PARIS. É 01 47 70 78 81. Chaque personne peut acheter autant d’arbres qu’elle souhaite.
J’ai fait une description fidèle de mon époux, dont mon fils et moi même regrettons sa disparition, et nous nous entretenons journellement en parlons de ce qu’il aurai aimé dire ou faire. Nous le faisons revivre ainsi dans nos cœurs et nos pensés.
Cordial Chalom
Mary LEVY
CRETEIL le 18 novembre 2002